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 La question du prix

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James Logan

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James Logan
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MessageSujet: La question du prix   La question du prix EmptyLun 8 Mai - 20:19
Intervention MJ : NonDate :  08 mai 2830 RP Tout public
James LoganNoa'Mayan  nar Moreh
La question du prix



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Noa'Mayan nar Moreh



Noa'Mayan nar Moreh
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MessageSujet: Re: La question du prix   La question du prix EmptyMer 10 Mai - 1:05
- Lili, ils en sont où les tests de productivité des échantillons L-101 à L-200 ? J’en ai besoin maintenant-tout-de-suite.
- Avancement de 96%. Fin estimée dans quatre minutes et dix-sept secondes. Estimation inchangée depuis le dernier contrôle il y’a deux minutes et quarante-trois sec…
- C’est bon, j’ai compris. Active.

Je n’avais jamais configuré mon IV, mais par moments je me demandais si des algorithmes de simulation de sarcasme y étaient présents d’origine. Je discutais avec Lili tout en étant penchée sur un microscope, occupée à résoudre le mystère entourant la quantité de matière organique anormalement basse produite par certaines de nos cultures lors de la dernière récolte, de l’ordre de trois pour cents de moins que prévu. Cela peut effectivement paraître peu, voire négligeable, mais sur le Nexus on ne nage pas exactement dans les réserves de nourriture dextro, au contraire. Un pourcentage ridicule comme ça qui se transmet à l’ensemble de nos plans et c’est un coup à devoir mettre en place des mesures de rationnement, ce qui non seulement serait mauvais pour le moral de tous les Quariens et Turiens de la galaxie, mais, plus grave, pourrait remettre en cause mes compétences techniques, ce qui serait proprement intolérable. J’étais seule dans le labo : mes assistants et assistantes préféraient, eux, occuper différemment leurs jours de congés.

J’avais déjà réalisé une batterie de tests pour m’assurer que ces écarts avec mes prédictions ne relevaient pas d’un problème de génétique ou, pire, d’un pathogène quelconque. J’étais désormais occupée à analyser la granulosité du substrat, pendant que Lili finissait de réaliser des analyses sur le dosage des nutriments. Il y avait nécessairement une raison, les chiffres étaient formels, il était statistiquement impossible que la moyenne de productivité d’une série de plants baisse aussi nettement sans que les autres ne soient affectées. D’autant qu’il s’agissait d’une espèce légumineuse très nutritive - je vous passe son nom scientifique, ainsi que ses noms d’usage parce que les Turiens et les Quariens n’ont pas le même, pour ma part je l’appelle juste “espèce LHP-14i” - et qui faisait partie des rares à avoir un peu de valeur gastronomique. Parce que d’une manière générale, les fermes hydroponiques, niveau goût, on fait mieux. Raison de plus pour s’occuper sérieusement des quelques aliments qui ne donnent pas l’impression de mâcher du plastique stérilisé.

Mon analyse ne donna rien. Il n’y avait pas de différence dans les conditions d’ensemencement des plans incriminés, ce qui me fit bruyamment soupirer, même si je pouvais au moins avoir la satisfaction de savoir que l’erreur n’était pas de mon fait. L’ensemencement était la seule étape pour laquelle je me salissais les mains, façon de parler quand on travaille en milieu stérilisé à l’intérieur d’une combinaison quarienne. Une fois les graines plantées, les techniciens s’occupaient du reste, et moi je m’assurais que tout se passait sans anicroche. Ou, quand ce n’était pas le cas, je tentais de comprendre ce qui se passait pour A) que ça n’arrive plus et B) pourquoi pas découvrir quelque chose d’utile sur nos plants, qui pourrait améliorer notre rendement dans le futur.

Je fus tirée de ma mauvaise humeur par le signal de messagerie de Lili.

- Ah, ça y’est ? Les résultats ?
- Encore trente-deux secondes. L’alerte vise à rappeler un rendez-vous dans trente-cinq minutes avec un représentant de l’Oeil d’Heleus.

Rendez-vous qui m’était totalement sorti de la tête du fait de mes travaux. Je commençai à nettoyer mon plan de travail en quatrième vitesse, tout en donnant l’ordre à Lili de me transmettre les résultats des analyses dès qu’ils seraient produits. J’avais gagné un sujet de réflexion dans les transports du Nexus qui m’éviterait de trop ruminer sur ce que j’allais dire au…à quoi, d’ailleurs ? Je ne savais même pas comment qualifier le contact que j’allais rencontrer. Les services de l’organisation se présentaient comme du courtage d’informations, mais ce dont j’avais besoin relevait plus de la contrebande. Et certains rechignaient à entendre ce nom, qui faisait, et bien, illégal. Certains préféraient “commerçants”, “marchands”, ou un autre terme qui donnait un vernis de respectabilité à leurs opérations. Je ne comprenais pas trop ces réserves. J’étais Quarienne, je n’avais absolument rien contre les gens qui faisaient un peu de récup sans forcément demander l’aval des anciens propriétaires. Si on avait été regardants sur l’origine des produits dans la Voie Lactée, on n’aurait pas fait long feu. Une fois le laboratoire sommairement mais correctement remis en ordre, et une fois les résultats des analyses livrés - c’était cette Bosh’tet de Livia qui avait confondu les flacons de nutriments, ses oreilles, ou du moins leur équivalent turien, allaient sévèrement chauffer à notre prochaine rencontre - je me mis en route à marche forcée vers le tube menant vers la Zone Résidentielle du Nexus.

******


Parmi les Quariens d’Andromède, j’étais sans doute une des seules à ne jamais avoir eu à faire à un trafiquant avant d’embarquer sur l’Arche - du fait de mon âge au départ. Mais l’acte en lui-même ne m’angoissait pas, malgré son illégalité. Certains auraient sans doute accusé nos “gènes de truands” - j’avais déjà entendu l’expression - mais c’était plus lié à mon tempérament personnel. Les lois existaient pour que ce ne soit pas trop le bordel, pas pour être respectées à la lettre. Certaines étaient absolument essentielles, comme “ne prends pas le risque de faire exploser une station spatiale”, et d’autres étaient plus accessoires, comme le contrôle exercé par les autorités du Nexus sur les analyses de la technologie reliquate. Pas n’importe quelle technologie reliquate d’ailleurs, parce que depuis plus de dix ans il commençait à y avoir un nombre conséquent de publications et d’holos analysant le fonctionnement de leur merveilleuse science, mais celle des monolithes. Les tours géantes qui étaient capables de rendre habitables des planètes pourries comme Eos ou Elaaden.

Nous autres Quariens avons quelque peu l’habitude de voir nos priorités prises de haut par les autres espèces, mais il était assez surprenant de voir que les Turiens ne semblaient pas particulièrement se soulever face à l’impossibilité d’analyser la terraformation reliquate. Peut-être que cela avait un lien avec leur besoin de respecter l’autorité, ou bien peut-être pensaient-ils qu’il valait mieux écumer la galaxie à la recherche d’un monde dextro - je préférais la seconde explication, même si elle était bien trop aléatoire à mon goût. Toujours est-il que cette interdiction d’étude bloquait tout accès officiel à la technologie des monolithes, qui, j’en étais intimement convaincue, pouvait être adaptée aux mondes dextrogyres. Je connaissais suffisamment mes classiques pour savoir que la question était plus complexe qu’une simple réaction de stéréochimie, mais je savais également que si une race était suffisamment avancée pour transformer un caillou aride en monde cultivable, elle devait être capable de répliquer la performance avec une autre série d’acides aminés. Restait à savoir comment. Donc à mettre les mains dans le cambouis. Et l’Oeil d’Heleus était le moyen qui devait permettre cela.

Je n’étais pas en avance, la faute en incombant à la porte du tube qui s’était refermée juste devant mon nez, et surtout pas à ma perte de la notion du temps face à mon microscope ou à un manque d’organisation, ça non. J’identifiai rapidement le banc sur lequel avait été convenu le rendez-vous, déjà occupé par un humain d’âge moyen qui était probablement mon contact. Nous n’avions pas convenu d’un mot de passe secret ou d’un échange de phrases débiles : j’étais une Quarienne, nous ne courions pas les rues, donc s’il n’était pas étonné de me voir lui adresser la parole, cela signifierait qu’il s’agissait du bon type.

Je me dirigeai donc droit vers le banc, m’installant à distance raisonnable de l’homme - pas trop proche, parce que certains humains, je le savais d’expérience, prenaient cela pour une invitation, mais pas trop loin, pour que la conversation puisse paraître naturelle, et surtout pour ne pas me retrouver avec une fesse au-dessus du vide, ce qui était très inconfortable.

- Je suis Noa.

Ah oui, les formules de politesse.

- Enchantée.

Je le regardai. J’avais déjà connu des réactions très diverses en rencontrant des humains, allant de l’indifférence à l’obsession en passant par le mépris et l’intérêt. Même si notre entrevue s’avérait infructueuse, je pourrais peut-être tirer un enseignement sociologique du rendez-vous. Il y avait tellement d’humains désormais dans Héléus qu’il valait mieux apprendre à interagir avec eux, et je ne pouvais pas le faire au boulot. L’agronomie dextro ne semblait intéresser que, et ben, les dextros. Et les galariens, évidemment, que tout intéressait.
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James Logan

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MessageSujet: Re: La question du prix   La question du prix EmptyVen 19 Mai - 18:48
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Noa'Mayan nar Moreh



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MessageSujet: Re: La question du prix   La question du prix EmptyLun 22 Mai - 16:42
J’étais tombée sur la bonne personne. Bien. Si cela n’avait pas été le cas, il m’aurait sans doute fallu expliquer poliment qu’il s’agissait d’une erreur à un homme pensant que j’étais intéressée – ou, plus facile, à encaisser un haussement d’épaules et un regard méprisant d’un de ceux qui me considéraient comme une citoyenne de seconde zone, même à des milliers d’années-lumière de nos lieux de naissance respectifs. De plus, il semblait vouloir aller droit au but sans trop se préoccuper de la discrétion de nos échanges. Un instant, je me demandai s’il pouvait s’agir d’un piège, d’un agent de sécurité chargé de débusquer des trafiquants…mais on parlait d’artefacts reliquats. Ils étaient précieux, c’est vrai, mais j’osais espérer que les forces de l’ordre savaient hiérarchiser les risques, et que des bouts de métal, fussent-ils d’une technologie alien de pointe, passaient après les armes et les drogues en terme de « fléaux à combattre ».

Et puis, est-ce que je risquais si gros que ça ? Je n’avais guère de crédits à perdre, et si j’étais virée et que mes assistants prenaient ma place, je donnais trois semaines aux Turiens pour commencer à craindre une famine du fait de leur incompétence et de leur propension à causer des catastrophes, et quatre pour qu’ils surmontent leur obstination et se résolvent à me réintégrer. Plus ou moins quelques jours, bien sûr.
En venir au fait, donc.

- En effet, il y’a des précisions à ma demande. Je ne cherche pas un noyau d’assembleur, ça, tout le monde peut en trouver sans trop d’efforts.

J’en avais d’ailleurs déjà eu un en ma possession. Son analyse s’était avérée intéressante pour me familiariser avec la technologie reliquate, mais pas d’un point de vue technologique. Il s’agissait d’un robot destiné à fabriquer d’autres robots, soit quelque chose de relativement basique et peu ambitieux.

- Je m’intéresse pour…raisons personnelles aux monolithes. Mais les autorités ne sont pas particulièrement bavardes sur ce qui se passe à l’intérieur, même si elles ne peuvent pas cacher qu’il s’y passe des choses assez fantastiques.

Un monde comme Eos qui devient, si ce n’est accueillant, du moins habitable en quelques mois, c’était difficile à passer sous silence. Surtout quand ce n’était pas un cas isolé et que d’autres planètes passaient de « danger mortel » à « destination de vacances » en des laps de temps très réduits – n’importe qui pourrait faire la connexion entre les monolithes et les évènements. L’impossibilité de les étudier en était d’autant plus rageante, car s’il existait un secret à la terraformation, il s’y cachait certainement.

- Du coup, j’aimerais entrer en possession d’éléments présents à l’intérieur d’un de ces monolithes. Intérieur dont je ne sais rien, je précise.

Une seule auteure, une asari, prétendait savoir ce qui s’y passait, mais ses écrits étaient insupportables à lire : ils passaient constamment du coq à l’âne, au point qu’en extraire des informations relevait du jeu de piste. Apparemment, pénétrer dans un monolithe était plutôt dangereux, voire mortel, et il existait une chambre centrale dans chacun d’eux. Mais c’était léger, et relevait de la spéculation. Après tout, l’auteur en question pouvait être mythomane. Je doutais en tous cas que ses articles aient été corrigés par ses pairs, qui n’auraient certainement pas supporté un tel manque de structure.

- Idéalement, il pourrait s’agir de noyaux de technologie, ou de fragments de console – mais exclusifs à ces monolithes. Inactifs, ou du moins superflus. Je ne veux pas que tout arrête de fonctionner, évidemment.

Je ne savais pas jusqu’où cet homme était capable d’aider pour des crédits. Et je ne voulais pas avoir un génocide sur le dos car une planète serait subitement redevenue hostile après que la mauvaise pièce eût été retirée.
Maintenant que la partie facile était passée, restait le plus délicat, la négociation. Qui pouvait s’avérer très brève si ce James voulait absolument des crédits. « Je n’en ai pas assez, merci, au revoir ». Ce ne serait pas productif, mais au moins cela économiserait du temps.

- Je n’ai pas de quoi payer. Pas cash en tous cas. J’imagine que vous vous en doutiez.

Si une Quarienne vivant sur le Nexus avait de quoi acheter des objets rares avec monnaie sonnante et trébuchante, la probabilité que sa fortune ait une origine illégale devait avoisiner les 110%.

- Je pensais plutôt à un échange de bons procédés. Offrir mes services. Tant qu’ils sont non-violents.

Il fallait que je précise, avant de me retrouver avec une offre du type « X me doit des sous, va lui mettre une balle dans chaque jambe pour lui rafraîchir la mémoire »

- Je suis une experte en génétique et en botanique. J’ai été spécialiste technologie au sein de l’armée. Et je dispose d’un accès assez avancé aux ressources du Nexus du fait de mon métier. Je pense que je pourrai vous être utile.

J’avais dit « pense », par politesse, mais je voulais dire « sais ». Ou du moins je voulais le faire comprendre. Il était possible que l’Œil d’Héléus ait à sa disposition des ingénieurs de mon niveau, après tout, je n’étais pas la seule à avoir fait une brève carrière militaire. Il était également envisageable qu’ils fassent affaire avec des officiels du Nexus disposant d’un niveau d’accréditation similaire au mien. Mais j’étais certaine qu’ils ne connaissaient pas d’aussi bonne généticienne. Non seulement parce que les semis n’étaient pas un commerce très lucratif – alors qu’il pourrait l’être, si les colonistes étaient malins – mais parce que dans la galaxie il n’y avait pas pléthore de généticiennes de mon niveau.

- Si vous avez des doutes ou des questions, demandez.

Après tout, je n’avais pas précisé non plus ce que je comptais faire de bouts de monolithes. Peut-être le vendeur avait-il lui aussi des limites morales, et voulait-il donc s’assurer que mon projet ne visait pas à causer un chaos massif - auquel cas il monterait dans mon estime, car la distinction entre illégalité et immoralité n’était pas universelle. Mais j'avais l'habitude de devoir expliquer mes qualités à des gens qui me regardaient de haut, voire ne me regardaient pas du tout. C'était presque devenu de l'ordre du réflexe.
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MessageSujet: Re: La question du prix   La question du prix EmptyMar 23 Mai - 15:57
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